Tech Sans Violence est une collaboration entre la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes (COCVFF) et le Purple Sisters Youth Advisory Committee du Bureau des services à la jeunesse, avec l’appui de Condition féminine Canada. Développé par les Purple Sisters — un groupe de jeunes d’Ottawa dédiés à soulever les questions vécues par les jeunes femmes dans leur communauté — ce nouveau carrefour en ligne fournit des renseignements pratiques pour les jeunes utilisatrices et utilisateurs de médias sociaux. Il donne aussi des recommandations clés aux plateformes de médias sociaux d’interventions pour prévenir et arrêter la cyberviolence. Ce projet met l’accent sur cinq plateformes de médias sociaux parmi les plus populaires : Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram et Tumblr.
Nous croyons qu’il est possible de prévenir toute forme de violence ou de harcèlement fondés sur le genre, en favorisant le développement de l’expertise des jeunes femmes et des jeunes LGBTQ, ainsi qu’en collaborant avec le secteur Technologies de l’information et des communications (TIC).
Nous demandons aux plateformes de médias sociaux et à d’autres membres du secteur TIC de développer une stratégie complète pour intervenir face à la cyberviolence, comprenant les éléments suivants:
Prévention – On peut prévenir la cyberviolence grâce à des mécanismes comme le filtrage de contenu (p. ex. en bloquant le contenu violent) ou l’éducation du public sur l’impact de la cyberviolence et l’intervention de témoins.
Intervention– Les plateformes de médias électroniques doivent prévoir des mécanismes pour que les utilisatrices et utilisateurs aient un recours face aux incidents de cyberviolence.
Protection de la vie privée – Pour augmenter la sécurité des jeunes sur Internet, il est important de mieux protéger la vie privée des utilisatrices et utilisateurs de médias électroniques — et plus particulièrement leur information personnelle et leurs allées et venues sur les médias sociaux.
Soutien – Tout comme ceux et celles qui subissent de la violence et du harcèlement hors ligne, les personnes qui subissent de la cyberviolence ont besoin de plus d’information sur les soutiens juridiques et psychologiques disponibles et sur comment y accéder.